Comment expliquer les décisions de décalage d'investissements à 2024, 2025 et 2026 ?
Comment expliquer les augmentations d‘impôts (+2%) en 2023 et les augmentations de tarifs des services publics (exemple: augmentation de 6% du prix de la restauration scolaire) ?
Et ce alors même que l’état a décidé de revaloriser les bases fiscales des impôts locaux de 7% pour atténuer les conséquences des hausses du prix de l’énergie.
Cela représente 379 686 € de recettes en plus pour la commune.
L’augmentation du coût de l’énergie de 140 000 € en 2022 et de 328 000 € en 2023 ne justifient pas les décalages des investissements.
Est-ce que notre commune est bien gérée?
Non, notre commune n’est pas bien gérée au contraire de ce que l’on veut vous faire croire à longueur de reportage dans le Reflet ou actions de communication sur Facebook.
Toute l’action de l‘équipe majoritaire en place est tournée vers un objectif: faire oublier le manque d’actions !
Pourquoi ? Parce que la gestion de la commune est loin d’être aussi bonne qu’annoncée pendant la campagne électorale 2020.
Souvenons-nous ! M. Delamarre avait réussi à se faire passer pour un as des finances publiques.
Il s’était vanté sur Radio Laser que la commune avait obtenu un 18/20 de la part de l’administration des finances publiques.
Il avait alors oublié de préciser que cette note était attribuée uniquement à la qualité comptable ; c’est à dire la façon dont les comptes sont tenus. Autrement-dit, cela apprécie la façon dont les agents municipaux respectent les règles comptables.
Cette note n’évalue pas la gestion financière et politique d’une commune.
M. Delamarre, aujourd’hui Maire de Guichen, a réussi à faire croire le contraire.
Nous avions annoncé que nous souhaitions faire un audit des finances de la commune si nous étions élus dans la majorité pour avoir une vue claire sur l’avenir et surtout anticiper les aléas éventuels en priorisant les investissements toute ne recherchant les économies possibles.
La municipalité en vient à vendre les bijoux de famille !
En Juillet 2022, l’équipe majoritaire a décidé de vendre à un bailleur social 11 logements qui appartenaient à la commune pour 550 000 €.
Motif : il fallait envisager une rénovation de 35 00 € par logement. Les jardins du presbytère seront également vendus.
Cet apport inespéré de 650 000 euros aurait pu compenser le surcoût en énergie.
Hé bien non ! Cela ne suffit pas.
Que se passe t-il ?
Depuis le début du mandat, on entend des élus et des agents dire qu’il n’y pas d’argent.
Et ce refrain, nous l’entendions bien avant la crise de l’énergie et la guerre en Ukraine.
Est-ce que les retards pris dans la construction de certains lotissements et le manque à gagner pour la commune explique les difficultés ?
Est-ce que les choix ne sont pas priorisés sur les besoins essentiels ?
Est-ce que les charges induites par la MASSAYE expliquent la situation ? Prise en charge de l’entretien des espaces verts communs, agrandissement de l’école de Pont-Réan à venir…Autant de dépenses qui n’avaient pas été anticipées…
Que dire des dépenses en études ?
Un exemple: 86 850 € pour une étude de concertation pour les centres-bourgs. Concertation ? Parlons-en ! Vous êtes nombreux à découvrir le sujet et à ne pas avoir été associés en tant que riverains !
Et que dire de l’étude Guichen PONT REAN 2050 ?
Quel gâchis !
Nous, on ne veut pas attendre pour agir pour notre commune.
Les besoins, c’est maintenant qu’il faut y répondre pour anticiper les effets du dérangement climatique, sans attendre 2050 !
La commune devrait agir comme un amortisseur social face à l’inflation et les enjeux énergétiques. L’argent public devrait servir à répondre aux besoins essentiels : se loger, se chauffer, se nourrir, rénover le bâti, sécuriser les déplacements, aménager les voies pour piétons et cyclistes…
En un mot ANTICIPER…
Cela devrait être le mandat de l’action.
C’est le mandat de la COMMUNICATION.
Déjà 3 ans de perdus, encore 3 ans à attendre ! C’est long pour nous aussi !